lundi 15 avril 2013


Notre leitmotiv est de combattre une idéologie de terrorisme intellectuel

Sur Boulevard Voltaire, Béatrice Bourges présente le Printemps français. Extraits :
"C’est un mouvement spontané du peuple, de la France qui ne s’exprime pas, des gens qui sont indignés par ce qu’ils peuvent voir. Ils ont cet objectif commun de préserver la dignité humaine et de protéger l’Homme. À l’occasion de mes conférences et au gré des différentes rencontres que j’ai pu faire dans toutes les régions de France, j’ai senti comme une fracture entre le monde silencieux et le monde de ceux qui nous gouvernent. Ce peuple, longtemps méprisé, est enfin prêt à se lever et à s’élever contre des décisions qui l’humilient. C’est dans cet esprit de ras-le-bol généralisé et de résistance pacifique qu’est né le« Printemps français » ; afin que chacun puisse ouvrir sa gueule.Notre leitmotiv n’est pas de mettre à bas un régime mais de combattre une idéologie de terrorisme intellectuel en vertu de laquelle on ne peut rien dire sans se faire traiter de fasciste. On va dire que Robert Ménard est d’extrême droite, que je suis catholique intégriste et cela suffira pour nous enfermer dans un tiroir à triple tour et nous bâillonner ! Vous savez, les Français ne sont pas des imbéciles et se rendent bien compte qu’ils se font manipuler. Simplement, aujourd’hui, ils n’en peuvent plus et décident de sortir des clous pour se faire entendre.
[...] Il y a des divergences dans l’esprit philosophique de nos mouvements. Le nôtre a vocation à être résistant, non-violent et transgressif. Il reflète davantage la voix des régions tandis que laManif pour tous est sans doute plus centralisée, et tant mieux.Aussi, nous sommes moins dociles et disciplinés qu’eux. Ce désaccord entre Frigide et moi ne doit pas plomber la mouvance. Comme dans toutes les familles, on se fâche parfois avant de revenir calmement dans les bras les uns des autres. Il ne s’agit pas d’une scission à proprement parler. [...] Je reconnais à Frigide d’immenses qualités ; nous avons simplement deux caractères différents ; ce qui devrait plutôt créer une stimulation et une émulation du mouvement. La Manif pour tousest la partie émergée de l’iceberg tandis que le « Printemps français » est la partie immergée. Nous avons chacun besoin l’un de l’autre pour défendre notre vision de la société. Il ne faut pas qu’une querelle stérile occupe le terrain au détriment du fond de notre combat. [...]"

Envoyé de mon iPad

samedi 13 avril 2013

L indignité des sénateurs par Gabrielle Cluzel


Cette fois, c’est fait. Le Sénat a adopté le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Et il faut voir comment. Oui, il faut que ceux qui ne l’ont pas vu en direct aillent contempler, sur le Net, le spectacle de ces deux minutes ubuesques, ces deux minutes invraisemblables entre précipitation et désinvolture, au cours desquelles s’est joué, vendredi matin, le sort de la loi dite « du mariage pour tous ».
L’hémicycle est quasi vide. Il est vrai, hein, que le sujet n’intéresse globalement pas grand-monde. Trois manifestations successives, un million et demi de personnes dans la rue, 700.000 pétitionnaires, des enfants, des adolescents, des vieillards gazés par des forces de l’ordre dépassées pèsent pour peanuts à côté de la perspective d’un beau week-end printanier. On attendait le soleil depuis tellement longtemps et il faut partir vite si l’on veut éviter les embouteillages…
Quant à ceux qui ont fait l’effort surhumain de venir, ils sont visiblement pressés comme des lavements : allez hop, fissa, on ne perd pas de temps ; et comme la question est, c’est sûr, assez secondaire, on va éviter de se casser la tête : votons donc à main levée, à la bonne franquette, comme à Nanterre dans le grand amphi pour reconduire une énième grève étudiante. L’avantage est que cela ne laisse pas de traces. Même une élection des délégués en CM2 revêt plus de solennité.
Pas plus de vingt secondes, j’ai chronométré : « Ceux qui sont favorables lèvent la main ? Merci. Ceux qui sont contre ? Merci. Abstention ? Merci. Mes chers amis, le Sénat a adopté le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. » Applaudissements. Baissez le rideau.
Moi, je vous le dis, Jean-Pierre Bel, le président socialiste du Sénat qui menait l’affaire, a des superpouvoirs. Il est né, c’est sûr, des amours adultères de Super Jaimie et de Forrest Gump : comment, sinon, pourrait-il dans un laps de temps aussi court faire un décompte exact des mains en l’air qui se cachent les unes les autres dans les rangs ? À moins qu’il ait eu naguère le même instit’ que le préfet de police de Paris : invente toi-même le résultat de ton addition.
Dans la tête de Christine Taubira, d’ailleurs, les choses n’ont pas l’air très claires : dans un premier communiqué de presse, elle salue le vote qui a permis au Sénat d’adopter en première lecture, « à une très large majorité ». Quinze minutes, plus tard, arrive un autre communiqué, un communiqué rectificatif identique au précédent à un détail près : la « très large majorité » a disparu. Le flou artistique, c’est quand même plus prudent. Pas moyen, en somme, de savoir qui a voté quoi entre socialistes impatients d’en finir et UMP défaillants. Et cela arrange tout le monde.
Pas grand-chose sous le soleil, dites-vous. Un vote prévisible à l’image de toute la vie politique française : bâclé, foutoir, confus, inique. Une majorité (théorique) méprisante et une opposition parlementaire qui, trop souvent, ne brille pas par le courage…
Mais combien de coups les opposants de la rue seront-ils encore capables d’encaisser sans (trop) broncher ? Car à peine ce vote-mascarade expédié, un nouveau camouflet se profile : le texte repassera devant l’Assemblée dès mercredi, et non plus fin mai comme prévu. Le gouvernement veut en finir et fonce dans le tas. Et en pensant éteindre le feu, va souffler sur les braises. Plus que jamais.
Un analyste politique affirmait doctement il y a quelques jours que le gouvernement n’avait pas d’autre choix que de composer avec les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, d’écouter a minimaleurs revendications. Pour des raisons psychologiques simples. L’intransigeance absolue pousse au désespoir, et le désespoir à la radicalisation. La pire des stratégies politiques, la plus explosive, expliquait-il.
Mais si l’intransigeance d’un gouvernement face à quelques milliers de Français est explosive, que dire de celle, insultante, humiliante, que l’on oppose à plus d’un million et demi d’entre eux ?

jeudi 4 avril 2013

Le Mariage dépasse tous les clivages politiques !!!!


Samedi 6 avril, Hervé Mariton en Guadeloupe pour une conférence sur la famille

Hervé Mariton sera à Baie-Mahault, en Guadeloupe samedi 6 avril à 18h30 pour une réunion publique sur les conséquences du Mariage pour tous pour la famille.
Après les fortes mobilisations des 13 janvier et 24 mars en opposition au projet de loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe, et pendant l’examen du texte du projet au Sénat – à partir du 4 avril, les réunions d’information continuent. Lafédération UMP de Guadeloupe organise une réunion publique samedi 6 avril sur  « Le mariage pour tous : quelles conséquences pour la famille? » en présence d’Hervé Mariton, orateur du groupe UMP sur le Projet de Loi Taubira.
Pour confirmer votre participation : 0690 352 756 ou bernierlaurent@gmail.com
Samedi 6 avril à 18h30
Centre culturel de la Retraite – Convenance
97122 BAIE-MAHAULT


politique

Hervé Mariton, député UMP anti-mariage gay, aux Antilles ce week-end

  • La 1ère avec AFP
  • Publié le 04/04/2013 | 16:32, mis à jour le 04/04/2013 | 16:50
Alors que le débat sur le mariage pour tous vient de débuter au sénat, Hervé Mariton, l'un des députés UMP qui était en première ligne contre le projet de loi à l'Assemblée nationale, annonce qu'il sera ce week-end en Guadeloupe et en Martinique pour mobiliser contre le mariage pour tous. 
© JOEL SAGET / AFP
© JOEL SAGET / AFP
"C'est un débat majeur pour l'ensemble de la France, il est donc normal de l'aborder aussi outre-mer, d'autant qu'il y a clairement une réaction vigoureuse contre ce projet" dans ces territoires, affirme Hervé Mariton. Lui qui a déjà participé à "une trentaine de réunions" à travers l'Hexagone, animera deux réunions, l'une samedi à Baie-Mahault en Guadeloupe,  l'autre dimanche à Fort-de-France en Martinique.



 "Les citoyens et les élus sont très remontés contre ce projet", ajoute le député de la Drôme, qui "se réjouit" que des parlementaires ultramarins de gauche "se soient prononcés contre ce texte". "Je ne veux pas les kidnapper. Je n'ai d'aucune manière à récupérer les positions de députés et sénateurs de gauche contre ce texte, mais je constate que sur ce sujet, il y a une convergence". Il reconnaît que ce soutien de fait "est précieux dans la période actuelle".
 

Des sénateurs partagés

A l'Assemblée, 6 députés ultramarins de gauche ont voté contre le projet de loi (3 Martiniquais, 2 Guadeloupéens, 1 Réunionnais). Au Sénat, 4 sénateurs 
ultramarins de gauche se sont exprimés contre (les 3 sénateur de Guadeloupe et celui de Polynésie), mais ils pourraient s'abstenir ou ne pas être présents lors du vote. Un 5e, Martiniquais, Maurice Antiste, a annoncé qu'il s'abstiendrait.


source : http://www.la1ere.fr/2013/04/04/herve-mariton-depute-ump-anti-mariage-gay-aux-antilles-ce-week-end-24577.html

La Manif Pour Tous 971, on ne lâche rien !!!!!!!


L'avenir, c'est quoi ?